Les détails de l’affaire Perry Rogers
Perry Rogers, ce nom vous dit peut-être quelque chose. Il s’agit d’un ami d’enfance d’André. Un enfant de Vegas, tout comme André. La légende raconte que lorsqu’Agassi, adolescent, était chez Bollettieri en Floride à plusieurs milliers de kilomètres de chez lui, il faisait le mur pour aller appeler son copain resté là-bas dans le Nevada.
Les deux hommes sont restés très liés puisque Rogers est par la suite devenu l’agent d’André, son manager et a également officié comme son avocat. En 2002, il devient également l’agent de Steffi.
En 2008, les choses se sont compliquées. Agassi et Rogers avaient annoncé mi-octobre qu’ils cessaient leur partenariat en affaires. Rogers a depuis démissionné de son poste de président d’Agassi Enterprises. À l’époque, Perry avait insisté sur leur volonté “de ne rien laisser entraver [leur] longue amitié”.
Des rumeurs avaient alors laissé entendre que tout ne passait pas si bien. Et cela ne semble effectivement pas le cas puisque Rogers a engagé des poursuites contre Graf, l’accusant d’avoir violé le contrat qui les unissait. La raison : Graf avait accepté de reverser à Rogers et son entreprise Alliance Sports Management un pourcentage sur certaines affaires et Steffi aurait cessé de le payer lorsqu’André et lui ont cessé leurs affaires.
Rogers réclame 50 000 dollars plus les intérêts. Le torchon brûle puisqu’aujourd’hui, Steffi et André envisageraient même d’intenter un contre-procès.
Dans un communiqué, André a cependant déclaré : “Je suis à la fois attristé et déçu d’apprendre que Perry a engagé des poursuites, et plus tristes encore que ce soit contre ma femme, Stefanie. Je garde l’espoir que nous pourrons régler nos différends en affaires avec un minimum de dégâts pour nos familles et nos amis mutuels”.
Source : tennisweek.com