Archive de '2009'

Enfin des réactions un peu plus raisonnables

07/11/2009

Après les délires de l’AMA, certains joueurs ont enfin eu des réactions un peu plus modérées suite aux réactions d’André.

Fernando Verdasco reste inébranlable : “il a été mon idole tout au long de mon enfance et il restera mon idole. Tout le monde peut faire des erreurs. Mon opinion sur Andre ne changera pas à cause de ça. C’est un type bien qui m’a toujours aidé et c’est, pour moi, le plus important”.

Andy Murray a confié à la BBC : “je le juge en tant que joueur de tennis. Il était exceptionnel, un des meilleurs joueurs de tous les temps. Personne ne veut de la drogue dans le sport mais tout le monde peut faire des erreurs. J’aime Andre et je l’ai rencontré pas mal de fois. Il a toujours été incroyablement sympa avec moi. J’ai pu m’entraîner avec lui souvent”.

Sur twitter, Andy Roddick assure son soutien à son aîné : “André est et sera toujours mon idole. Je veux le juger sur la manière dont il s’est toujours comporté avec moi et sur celle dont il a amélioré notre monde (…) Et puis, quand il a envoyé la lettre, il était bien au-delà du Top 100. On le disait sur le déclin”.

Mary-Joe Fernandez a pour sa part déclaré qu’il “faut beaucoup de courage pour révéler une information que peu de personnes auraient pu connaître”.

Du côté des sponsors, Adidas a renouvelé sa confiance à André. Emmanuelle Gaye, représentante de la marque, témoigne : “les faits qu’ils évoquent remontent à 1997. Il n’est en contrat avec nous que depuis deux ans. Pour nous, ça ne change rien à son contrat d’ambassadeur, qui porte sur le développement du tennis au travers de la fondation qu’il a créée avec Steffi Graf. L’honnêteté de ses aveux montre bien l’homme qu’il est devenu”.

Même réaction du côté de Longines. M. von Känel, président de la marque d’horlogerie suisse a déclaré : “nous ne sommes pas là pour juger le passé d’André (…) Avoir la force d’admettre une erreur renforce encore une image positive”.

Sources : welovetennis.fr, purepeople.com, lefigaro.fr, lequipe.fr

Et maintenant des poursuites ?

03/11/2009

Là, ce n’est vraiment plus drôle du tout. Voici les déclarations de David Howman, drecteur général de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) à propos d’André : “il a pris un produit qui était sur la liste interdite en 1997, mais nous ne pouvons rien faire à ce propos car il y a prescription, ça date de plus de huit ans”.

Il aurait pu s’arrêter là. Il aurait dû s’arrêter là, mais non. Il poursuit : “mais deux choses nécessitent une enquête plus approfondie : s’il a réellement menti, et il a avoué l’avoir fait, alors il a menti sous serment et cela mérite d’aller plus loin pour voir si des charges contre lui sont envisageables. Nous nous souvenons tous du cas de Marion Jones, qui avait menti devant un tribunal. Ensuite, il avait un avocat qui le réprésentait. Est-ce qu’il savait que son client mentait ? Si c’est le cas, il y a peut-être quelque chose à faire de ce côté là”.

On appréciera la comparaison avec la grande comédienne Marion Jones qui a continué à courir impunément et à remporter nombre de courses alors que CJ Hunter et Tim Montgomery, ses deux ex, avaient été convaincus de dopage. Où était l’AMA sur cette affaire ?

On appréciera également le spectre de la prison. Non mais de qui se moque-t-on ? De la prison ?!?! Le gentil monsieur dit tout d’abord qu’il y a prescription, mais en tant que justicier, il ne peut pas laisser impunie une malheureuse lettre écrite par André ! Qu’il avoue. Qu’il regrette. Mais point de pardon possible, il faut absolument le poursuivre, il faut trouver ce qui est “envisageable” pour punir le méchant Agassi. À tout prix. Là, ça tourne à l’acharnement.

En tous les cas, il y a une chose qui me rassure, c’est qu’aujourd’hui, quasiment tous les sports et les sportifs sont propres. Ben oui, forcément pour que le monde de la lutte antidopage soit à ce point focalisé sur une histoire vieille de douze ans ! L’AMA, ou comment ressortir un cadavre du placard pour ne pas faire face aux questions et problèmes actuels.

Personnellement, cette agence, je n’en avais pas trop entendu parler avant cette histoire, et vous ? Non plus ? Et bien, maintenant, on le sait, ce sont les pourfendeurs des injustices, les défenseurs de la veuve et de l’orphelin, les justiciers de la planète. L’histoire d’André aura au moins servi à ça…

Source : msn.com

La crinière d’André : c’était une perruque !

01/11/2009

Après sa révélation concernant sa prise de méthamphétamine, c’est une autre bombe qui sort de l’autobiographie d’André à paraître ce mois-ci : il portait une perruque ! Et ce dès 1990 !

Ainsi, cette année-là, lors de sa première finale à Roland Garros perdue face à Andres Gomez, sa crinière était déjà une fausse. Et elle lui causa d’ailleurs pas mal de tourments : elle commença à se défaire la nuit précédant le match du fait d’un shampoing mal rincé. Avant la rencontre, Agassi avoue avoir prié “non pas pour la victoire mais pour que (sa) perruque ne tombe pas”.

Par cet artefact, il s’agissait pour lui de masquer sa calvitie naissante. “Je me levais tous les matins et trouvais de nouvelles parties de ma personne sur le coussin, dans le lavabo. Je me suis demandé : est-ce que tu veux porter une perruque ? Sur un court de tennis ? Et je me suis dit : est-ce que j’ai un autre choix ?”

C’est finalement Brooke Shields qui parvint à le convaincre de se raser la tête à la toute fin de l’année 1994.

Source : tf1.lci.fr

Affaire Agassi : les réactions se multiplient

30/10/2009

Les réactions se multiplient suite aux révélations d’André sur sa prise de méthamphétamine en 1997 et, surtout, sur sa non-suspension par l’ATP.

Roger Federer et Fabrice Santoro se disent “déçus”. Le Suisse a déclaré : “cela a été un choc quand j’ai appris la nouvelle. Je suis déçu et j’espère que de tels cas ne se produiront plus à l’avenir”.

Quant à Rafael Nadal, il a dénoncé l’attitude de l’ATP lors d’une conférence de presse à Madrid: “si l’ATP a couvert Agassi un jour, cela me paraît très mal. Si, à cet instant, on a couvert ce joueur, alors que l’on a sanctionné ceux qui ont fait de même, cela me semble être un manque de respect à tous les sportifs”.

Dick Pound, directeur de l’Agence mondiale antidopage (AMA) de 1999 à 2007, rejoint l’Espagnol et critique l’attitude de l’ATP qui, selon lui, aurait dû réagir et sanctionner : “le fait qu’une des stars (du tennis) a reconnu qu’il était simple de battre le système en dit long . Il (Agassi) a menti mais le plus intéressant c’est (l’attitude de) l’ATP et pourquoi ils n’ont rien fait”.